Commerce

PortsdeCaen©avuedoiseau
Port de Caen-Ouistreham ©A vue d'oiseau
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PortdeCherbourg©Biplan-StephaneLeroy
Port de Cherbourg ©Biplan-S. Leroy
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PortdeDieppe®Biplan-StephaneLeroy
Port de Dieppe ®Biplan - S. Leroy
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Commerce

Un trafic de niches très diversifié

Le commerce conventionnel constitue un socle important de l’activité de Ports de Normandie. Avec environ 1 MT par an, ce trafic, essentiellement de niches, est particulièrement diversifié : vracs solides (matériaux de carrière, céréales, ferraille), vracs liquides (mélasse, produits pétroliers), colis lourds ou encombrants (éolien, transformateur, bateaux…), dangereux (classe 1, classe 7)

 

Ces trafics sont rendus possibles grâce à des savoir-faire très spécifiques et des infrastructures de qualité : tirant d’eau jusqu’à 14 m, quais lourds jusqu’à 50T/m², plus de 200 ha de terre-pleins, des équipements diversifiés, plus de 60 000 m² de bâtiments, une vingtaine de grues portuaires jusqu’à 120 T, silos, séchoirs, pipe, terminal classe 1 …

 

Également base industrielle, Ports de Normandie disposent de réserves foncières pour accueillir de nouvelles filières industrielles en complément de celles existantes : automobile, agroalimentaire, EMR, parapétrolier, construction navale...

Informations utiles
Contact(s)

Laurent Nativelle

Responsable de la filière logistique

+33(0)6 85 33 46 53
Les chiffres clés
300
escales par an
1MT
de marchandises par an
6 000 m
de linéaire de quai
200 ha
de foncier
+ de 20
grues portuaires
+ de 60 000 m²
de surface de bâtiments
PortdeCaenOuistreham-Commerce

Le commerce à Caen-Ouistreham

Implanté le long d’un canal de 15 km qui relie Caen à la mer, le port de commerce est composé de 4 terminaux : Nouveau bassin / Calix, Hérouville, Blainville et Ranville, qui traitent plus de 500 000 T de marchandise/an. Il est accessible via une écluse ouverte, en moyenne, 16H/24, permettant à des navires jusqu’à 27,4 m de large (environ 30 000 T) d’accéder aux terminaux.

 

Le trafic du port se concentre autour de l’activité alimentaire et agro-alimentaire (céréales, engrais, aliments pour bétail), tout en se diversifiant sur des trafics de niche : import/export de biomasse, bentonite, mélasse.... Quant à l’import de bois, notamment exotique, il demeure la spécialité du port !

 

Pour cela, il s’appuie sur des équipements courants - 2 000 ml de quai, 164 ha de surface concédée dont 30 ha de potentiel de développement mais aussi sur des équipements spécifiques (15 ha de bâti : bâtiment vracs, terminaux liquides, silo céréales, séchoir à bois…).

PortdeCherbourg-ColisLourds

Le Commerce à Cherbourg

Accessible 24h/24 et 7j/7 sans passage d’écluse et sans contrainte de tirant et d’air, et avec une profondeur d’eau d’au moins 13 m à quai, garantie toute l’année, le port propose 360 m de quais (5 T/m²), parfaitement adaptés aux manutentions de marchandises diverses et vrac et 2 autres quais de 220 m et 100 m, plus spécifiquement destinés à la manutention de colis lourds (capacité jusqu’à 50 T/m²).  Le port offre enfin 80 ha de terre-pleins sans contrainte normative spécifique, au sol peu compressible et parfaitement adapté au stockage des colis lourds ou encombrants ainsi qu’un parc de stockage de classe 1. Il est desservi par une 2 x 2 voies et un embranchement ferroviaire.

PortdeDieppe-ColisLourds

Le Commerce à Dieppe

Principalement organisé autour du bassin de Paris avec ses 1 800 ml de quais, sa profondeur d’eau jusqu’à 9 m et du quai Gaston Lalitte dans l’avant-port, le port de Dieppe peut traiter de nombreux trafics en vrac solide ou colis pour servir une économie régionale dynamique, grâce à des moyens de manutention performants : 3 grues portuaires mobiles de 40, 60 et 120 T, 2 grues télescopiques de 45 et 80 T. Les pièces d’éoliennes terrestres, les graves de mer, les graines de colza et les colis lourds sont les secteurs les plus porteurs de son activité.  

Les projets de la filière Commerce
Actuel pont de Colombelles
Pont de Colombelles®Ports de Normandie
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Remplacement du Pont de Colombelles

Le projet en bref

Ce pont est une liaison essentielle entre l’Ouest et l’Est de l’agglomération caennaise. Il est emprunté par 18 000 véh/j dont 7 % de poids lourds.  Toutefois, il n'est techniquement plus en capacité de répondre au trafic qu'il subit. Des signes de fatigue sont apparus qui ont conduit à y interdire la circulation des véhicules de plus de 7,5 T. Les pannes sont chroniques et entrainent des perturbations de circulation importantes. Il n’est donc pas envisageable de maintenir un ouvrage soumis à des interruptions de service aléatoires, préjudiciables aux trafics portuaires et routiers.  

 

Le pont sera donc remplacé par un nouvel ouvrage. Ce dernier constituera le premier lien entre le nouveau quartier de « la Presqu’Ile hérouvillaise » et la ville « historique ». Il permettra de faire cohabiter en toute sécurité les différents usages (trafic piétonnier, cycliste et routier) tout en garantissant une bonne gestion du passage des navires sur le canal.

 

Du point de vue des usages maritimes, il est prévu que le nouveau pont soit similaire au pont existant, c’est-à-dire un pont tournant dont les manœuvres seront commandées par le système de téléconduite des ouvrages de Ports de Normandie. Il permettra un chenal de navigation de 40 m de large permettant de recevoir tous les types de navires capables de franchir les écluses de Ouistreham. Le gabarit libre sous le pont sera fixé entre 4,10 m et 4,50 m permettant d’assurer le passage des activités de loisirs, comme l’aviron, ou de futures navettes fluviales sans avoir à manœuvrer le pont.

port-de-cherbourg-EMR-terre-pleins
Port de Cherbourg ®Ports de Normandie
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L’adaptation permanente du Port de Cherbourg aux EMR

Le projet en bref

Très tôt, Ports de Normandie a fait le choix d’investir massivement pour adapter ses infrastructures aux besoins exprimés par la filière de l'éolien offshore posé. Sur le Port de Cherbourg, nous avons ainsi étendu le port de 39 ha afin de proposer aux industriels un terre-plein de 100 ha dédié aux EMR et bordé par un quai lourd acceptant jusqu’à 50 T/m². Aujourd’hui, Cherbourg accueille de nombreux industriels impliqués dans la fabrication des parcs éoliens posés de Saint-Brieuc, de Courseulles-sur-Mer et de Fécamp ainsi que l’usine LMWP qui fabrique les pales de l’Haliade X-14MW.   

 

Toujours précurseur, Ports de Normandie souhaite poursuivre l’adaptation de ses infrastructures de manière à pouvoir répondre également aux besoins du secteur de l’éolien flottant. Les appels d’offres émergent et la filière industrielle commence à exprimer ses besoins pour fabriquer les flotteurs qui mesurent jusqu’à 100 m par 100 m, les mettre à l’eau et installer les éoliennes à leur bord. La majeure partie du marché éolien de demain sera flottant. Il s’agit donc, pour Ports de Normandie, de tirer profit des investissements déjà réalisés et de les compléter pour répondre aux nouveaux besoins. Des études vont donc être menées pour préparer ces investissements. 

 

Port de Dieppe
Port de Dieppe@Drones Smart Images
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Extension de terre-plein sur le port extérieur de Dieppe

Le projet en bref

Le terre-plein du port extérieur de Dieppe (8,8 ha) accueille le terminal transmanche, le quai Gaston Lalitte (colis lourds) et une zone dédiée à une activité d’extraction de graves de mer. Ports de Normandie souhaite étendre ce terre-plein afin de répondre à des besoins liés à l’activité transmanche et permettre au port de Dieppe de capter de nouveaux trafics.   

 

Le Brexit, déjà en place, et surtout l’Entry-Exit System (EES) à venir se traduisent par des procédures de contrôles qui nécessitent d’étendre la zone transmanche si l’on veut garantir sa fluidité.   

 

Quant à la zone des graves de mer, son extension favoriserait l’accueil de la future base de maintenance d’éoliennes du parc offshore de Dieppe-Le Tréport et de mieux gérer le trafic de colis lourds et encombrants.  

 

Enfin, en agrandissant le port extérieur, le port de Dieppe s’adapterait à la taille croissante des navires de commerce qui, demain, ne pourront plus rentrer dans le Bassin de Paris. Il y a donc lieu d’anticiper et de prévoir qu’un espace d’accès direct et facile pour ces navires soit disponible dans la décennie qui vient.  

 

Le projet comprend une phase d'études techniques, environnementales, juridiques et économiques. Elle a débuté en 2022 et devrait se terminer fin 2024. Ces études visent à valider la faisabilité de l'opération. Si elle est confirmée, les travaux pourraient débuter en 2025/2026.

 

 

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